Culture

Christian Lanza: «Dans la littérature, on relègue les personnes âgées»

16.04.2024 20h07 Rédaction

L’auteur présente son nouveau polar, «Trois petits cailloux noirs», aux éditions Favre. Une histoire qui se passe à Genève.

Tout commence aux Bastions, un professeur à la retraite se fait assassiner. S’en suit  une série de meurtres, qui cible des personnes âgées. «Ce sont de jeunes délinquants qui se vengent d’avoir été mis sur le bord de la route. Ça me tenait à cœur d’insister sur la place des personnes âgées, mais aussi de jeunes délinquants, relève l’auteur. Dans la littérature, on relègue les personnes âgées. En Afrique, les seniors sont vénérés, car ils transmettent la tradition orale. En Chine, on aime beaucoup les anciens, c’est même marqué dans la constitution qu’il faut respecter les anciens. Et je trouve que dans nos civilisations, c’est un peu moins bien.»

On retrouve l’inspecteur Vincent Dreyer dans ce deuxième tome de la trilogie de polars. «Il se rend compte ici que l’empathie fait partie de l’être humain, il va enfin connaître l’amour et l’amitié. Et il va aussi s’amender personnellement au niveau social. Il va acquérir une sorte d’humanisme et se rendre compte qu’il est très privilégié», indique Christian Lanza.

Le troisième tome de la série est déjà prêt et d’autres livres sont déjà prêts. L’écriture est une véritable addiction pour l’auteur : «Certains jours, je reste sur mon ordinateur, j’oublie d’aller manger. Je reste durant dix heures. Mais heureusement, je m’occupe aussi de mes petits-enfants, je reste actif au Servette comme recruteur. Toutefois, quand on est plongé dans un bouquin, on ne peut en décrocher.» «Trois petits cailloux noirs» est sorti ce mardi, un vernissage est prévu ce mercredi chez Payot à Cornavin.