Genève

Un nouveau serval au Bioparc

27.01.2023 14h41 Gilles MIELOT

redac

Le Bioparc a accueilli avant les fêtes de fin d’année un nouvel animal sauvage jusqu’ici détenu par un particulier. Un serval, un petit félin qui ressemble à un gros chat, mais qui ne peut cohabiter avec l’homme une fois adulte. Un trafic d’animaux sauvages de plus en plus fréquent qui finissent dans des parcs saturés.

L’heure du repas pour un nouveau pensionnaire. Des carcasses de poulet pour cette femelle Serval. Voici Mimosa, un prénom qui contraste avec l’agressivité de cette espèce. «C'est pas seulement de l'aggression, c'est de la défense, c'est son territoire» précise Tobias Blaha, le directeur du Bioparc Genève.

Condamnés à la prison à vie.

Mimosa arrivée en décembre dernier, appartenait à un particulier en Argovie. Un animal devenu ingérable, dangereux, une fois adulte. Le Bioparc accueille de plus en plus d’animaux sauvages, arrivés illégalement en Suisse. Des animaux qui ne peuvent plus retourner dans leur habitat naturel. «Ils ont été imprégnés par le contact avec l'être humain, donc ils ne peuvent plus se comporter normalement dans leur milieu naturel. Ils sont condsmnés à la prison à vie» indique Christina Meissner vice-présidente de la Fondation du Bioparc.

Une prison dorée au Bioparc qui trouve toujours le moyen d’aménager des espaces dédiés, mais qui arrive à saturation. Fossa, perroquets, singes, reptiles, des animaux exotiques victimes d’un effet de mode et de l’inconscience de leur propriétaire.

Des centres de soins qui débordent, le Bioparc devra attendre encore au moins 5 ans avant de déménager à Thônex. D’ici là, Mimosa aura le temps de faire connaissance avec son congénère, Mojito, c’est son nom, sans modération.