Genève

Jacques Blondin: «le moment est venu d’y mettre de l’ordre sérieusement»

11.09.2023 20h20 Rédaction

Jacques Blondin

Le président genevois du Centre Jacques Blondin réagit aux nouvelles révélations de l'affaire Fischer. Il espère que lumière soit faite par le biais des différentes enquêtes ouvertes. 

Le président de parti et député au Grand Conseil «se demande s'il doit déjà tirer des conclusions» sur l'affaire Fischer au vu des nombreuses révélations qui continuent d'émerger. Jacques Blondin ajoute qu'en marge de ce dossier, la commission des finances va également étudier les mandats délivrés par l’Etat. Des précisions ont été demandées dans l’idée d’y voir plus clair. Les contours de ce dossier vont donc occuper prochainement «bon nombre de députés», précise-t-il.

«Le moment est venu d’y mettre de l’ordre sérieusement»

«Pour nous c’est très préoccupant... Quand bien même il y avait un flou artistique autour de la fonction des conseillers, je crois que le moment est venu d’y mettre de l’ordre sérieusement», explique Jacques Blondin.

Le Président du Centre affirme qu'évidemment, il ne faut pas mélanger campagne électorale et département. Mais pour le politicien, la limite n’est pas claire et il va falloir légiférer dessus.

Échanges entre parti et département, pratique courante?

Dans un courriel rendu public en ce jour, la présidente des Vertes Delphine Klopfenstein Broggini échange avec son ex-magistrate Fabienne Fischer... et une fonctionnaire de l’Etat se trouvant en copie des mails. «C’est cette ingérence qui me dérange le plus», indique le président du Centre qui affirme n'avoir jamais eu de contact de ce type. Il questionne: «Objectivement, on peut se demander où est-ce que ça s’arrête?»

Ne se prononçant par sur le volet du pénal, Jacques Blondin termine en affirmant attendre que lumière soit faite par les enquêtes menées par le Grand Conseil, tant par la commission de contrôle de gestion que par la commission des finances.