Genève

Le stationnement des deux-roues, un sujet qui divise

07.12.2021 20h24 Martin Esposito

SCHWEIZ HERBST SCHNEE LAUSANNE SCHWEIZ HERBST SCHNEE LAUSANNE

DÉBAT - Quelques semaines après la fin de la tolérance pour le stationnement des scooters sur des trottoirs, la riposte s’organise. Michael Andersen, membre du comité directeur de l’UDC veut changer les choses, à l’inverse du co-secrétaire d’Actif-TrafiC, Thibault Scheenberger.

Après avoir été amendé pour avoir stationné son deux-roues sur un trottoir, le conseiller national Christian Lüscher (PLR) veut changer le droit fédéral et offrir une tolérance, s’il reste 1m50 de passage. Une mesure qui n’est plus appliquée à Genève et qui fait grincer des dents: 6 200 amendes ont été distribuées. Pour Thibault Scheenberger, «la question qui est posée, c’est surtout le mode de transport que l’on veut. Les deux-roues posent des problèmes de bruit, de pollution, d’utilisation d’énergies fossiles et d’accidents. Alors, c’est un combat d’arrière-garde.»

Michael Andersen ne l’entend pas de la même manière: «Je pense que l’on a commencé par persécuter les automobilistes, maintenant c’est sur les deux-roues. Ils polluent moins et ils prennent moins de place. Alors, c’est une atteinte à la liberté de moyen de transport pour les personnes qui sont mal desservies par les TPG». Thibault Scheenberger rappelle que «Genève est dans les villes avec le plus de scooters en Suisse.» Il se positionne pour un retrait progressif des scooters en ville. Toutefois, il concède à Michael Andersen qu’il faut créer des infrastructures.