Genève

Aéroport, quel trafic pour préserver le climat ?

21.04.2021 17h24 Rédaction

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Les verts genevois ont présenté la conclusion de l’étude mandatée à l’association Noé 21 pour envisager l’aéroport de demain. Entre urgence climatique et impératifs financiers, le rapport incite à favoriser le train pour les courtes distances.

Un rapport qui fait d’abord un constat, l’expansion de l’aéroport, stoppé par la crise sanitaire invite à réfléchir à notre consommation aérienne. En 2019, les vols court et moyen-courrier représentaient  93% du trafic passagers, 94% des mouvements et généraient 65% des émissions de CO2.

Favoriser les déplacements courts par le rail, ne garder que les vols essentiels à l’activité économique pour les longues distances, le rapport compare 5 scenarii, soit on ne change rien, soit on revient à la situation d’avant crise ou encore trois possibilités plus vertueuses.

Trouver la bonne équation entre développement économique et exigences environnementales n’est pas simple surtout pour une infrastructure qui génère des milliers d’emplois directs et indirects.

Pour espérer atteindre les objectifs d’émissions de CO2 en 2030, il faudrait que l’aéroport n’accueille que 6 millions de passagers par an, soit le trafic réalisé l’an dernier en pleine pandémie.

Reste désormais aux politiques à suivre ou non le mode d’emploi de cette décroissance en faveur du climat.

G.Miélot