Genève

Anne Emery-Torracinta: «Je n’ai jamais dépensé pour dépenser»

16.10.2020 20h30 Rédaction

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On dit d’elle qu’elle est parfois austère. Future présidente du Conseil d’état genevois, Anne Emery-Torracinta n’est pas protestante mais peut-être un peu inspirée par l’esprit de la Genève calviniste. «Je ne crois pas que dans le cadre privé, je sois considérée comme quelqu’un d’austère», sourit la conseillère d’état en charge du Département de l’instruction publique. Radine, alors, celle qui s’était retrouvée en fin de liste dans le classement des dépenses? «Je n’ai jamais été quelqu’un qui dépense pour dépenser. Je préfère que mon argent serve à autre chose.» Pas de dépenses futiles ni de chauffeur pour la socialiste qui a vu ses revenus augmenter depuis son élection à l’exécutif genevois. Un mode de vie qui permet également à son mari, ancien directeur de collège, de se consacrer ses engagements au Bénin, notamment dans la formation des enseignants. 

 

Léa Frischknecht