Genève

Conséquence de la crise, les gens ne bougent plus assez

02.12.2020 20h56 Rédaction

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La pratique du sport est en baisse à l’approche de l’hiver. Entre la baisse des températures, le stratus et les mesures de crise qui empêchent bon nombre d’activités physiques, les Genevoises et les Genevois bougent moins. De quoi inquiéter les professionnels de la santé: « Il y a des risques pour beaucoup de pathologies cardiovasculaires, pulmonaires, liées au sang, risques de diabète aussi, de cancer, l’inactivité physique est aussi un facteur de mort précoce» explique Gaëtan Hirsch, physiothérapeute du sport. Si le port du masque a été un frein pour beaucoup, pour des activités d’intensité faible à modérée il ne devrait pas être une excuse valable: «C’est plus bénéfique de faire du sport avec un masque que de ne pas en faire du tout.» L’OMS préconise 2 heures d’activité physique par jour pour les enfants et au minimum 30 minutes pour les adultes. Pour se dépenser, pas besoin de club ou de machines sophistiquées: « faites du jardinage, passez l’aspirateur, occupez vous de vos enfants, bougez!» Les personnes âgées sont également encouragées à renforcer leur musculation pour prévenir les chutes ou les fractures. Le sport, pour finir, est un moyen efficace pour lutter contre la dépression. Solution aux maux physiques comme moraux, l’activité physique devrait entrer dans le programme quotidien de toute la population.

Elio Sottas