Cyril Aellen veut aider les genevois à «tourner une page difficile»

Il est le challenger PLR de Pierre Maudet: candidat à l’élection complémentaire du mois de mars, Cyril Aellen ne craint pas d’avoir le même électorat que le conseiller d’État démissionnaire. «Je crois que les genevois ont envie de tourner une page difficile et je crois que je peux être la personne adéquate.» C’est sur cette idée de renouveau et de fraîcheur que s’appuie sa campagne. L’avocat de profession se dit optimiste et espère apporter toute son énergie à un Conseil d’Etat passablement en crise depuis quelque temps. 

«Seuls les deux premiers candidats iront au second tour»

Alors que le 6 janvier dernier, Yves Nidegger appelait la droite à s’unir derrière un seul candidat au second tour, l’idée convainc peu Cyril Aellen. Le candidat PLR est très clair: «Il est évident que seuls les deux premiers candidats au premier tour iront au second. Il est hors de question pour moi d’imaginer que je me maintienne au second tour si je ne fais pas partie des deux premiers candidats. Je n’ai pas besoin de négociations de partis poussées pour prendre mes responsabilités.» Pour Cyril Aellen, l’enjeu sera donc de mobiliser l’électorat dès le premier tour. 

Des processus plus rapides

Au Grand Conseil depuis huit ans et même parlementaire de l’année 2018 selon la Tribune de Genève, Cyril Aellen a l’emploi pour thème de prédilection. Le candidat se dit inquiet par la situation économique et le taux de chômage à Genève. «Il y a des projets très concrets à mettre en œuvre et il faut les accélérer.» Cyril Aellen souhaite également maintenir la rapidité des processus décisionnels en circuits courts qui ont montré leur efficacité pendant la crise. Il ambitionne notamment d’accélérer l’agrandissement de la Haut École de Santé, la formation du personnel hospitalier étant une urgence en pleine crise sanitaire. 

Léa Frischknecht