Genève

Des décès à cause du vaccin : « Une pure temporalité »

18.01.2021 20h31 Rédaction

image

Les autorités norvégiennes ont rapporté le décès de 23 personnes âgés suite à l’injection du vaccin. Faut-il s’en inquiéter ? Non, à en croire le Dr. Alessandro Diana, expert en vaccinologie aux HUG.


L’information a de quoi faire sursauter. L’agence de santé publique norvégienne explique dans un communiqué avoir recensé “23 morts associés à la vaccination” contre le Covid-19. Steinar Madsen, directeur de cette même agence, a déclaré au British Medical Journal « qu’il n’y a aucune connexion certaine entre ces morts et le vaccin. Cela pourrait être une coïncidence, mais nous n’en sommes pas sûrs. » Reçu sur le plateau de Léman Bleu, Alessandro Diana, expert en vaccinologie aux HUG et pédiatre à la clinique des Grangettes, « on peut avoir une mortalité après un vaccin, mais elle est due à un lien temporel. Le vaccin protège contre une maladie contre le Covid, mais il ne protège pas contre d’autres choses comme un infractus. » Selon lui, les personnes mortes le sont du fait de leur âge et d’une cause non-liée au vaccin, rejoignant ainsi les propos de Steinar Madsen

« Le but d’un vaccin, ce n’est pas que les gens meurent »

Le docteur Alessandro Diana veut mettre en place une surveillance sur l’état des personnes après la vaccination. Mais pour lui, « on a des éléments qui nous disent que c’est une pure temporalité. Avec ce vaccin, on ne pourra pas protéger nos seniors d'autres maladies que le Covid », avant de tempérer : « Il ne faut pas oublier que le but d’un vaccin, ce n’est pas que les gens meurent et que le profil de sécurité pour la mise sur le marché d’un vaccin est beaucoup plus exigeant que celui d’un médicament ». Avant de conclure, l’importance du vaccin pour échapper au virus : « Il faudrait entre 60 % et 70 % d’immunité collective pour que l’on puisse sortir de la pandémie et là, il y a deux solutions : soit attraper le virus, à ses risques et périls, soit se faire vacciner. » La messe semble dite.