Genève

Des fresques pour égayer l'exil

09.07.2020 15h31 Rédaction

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Depuis 2008, les artistes de la Fondation Anouk réalise des fresques des hôpitaux et autres institutions médicales et sociales. Un outil thérapeutique pour améliorer le bien-être des résidents. A Genève, les peintres ont coloré des centres d’hébergements collectifs avec des requérants d’asile. Reportage au foyer de Presinges.

Alexandre Levine a fait l’école des Beaux-Arts en Union soviétique, avant d’arriver à Genève en 1998 comme requérant d’asile. Il travaille depuis 2008 avec la Fondation Anouk basée à Genève

Les huit artistes de la Fondation réalise des peintures thérapeutiques dans seize pays d’Europe, dans des maisons de retraite, hôpitaux, et même prisons.

Actuellement les artistes travaillent au centre d’hébergement collectif de Presinges. Il accueille 51 requérants d’asile, surtout des couples et familles. Quatre résidents ont participé à la réalisation des fresques.

Avant de commencer à peindre, les artistes ont rencontré les assistants sociaux et résidents du foyer pour imaginer les fresques. Apaiser, aider à l’intégration, encourager le partage: les buts principaux des dessins qui animent ce lieu de vie.

Le travail touche à sa fin, il aura fallu trois semaines pour égayer ces murs. Alexandre Levine pense déjà aux prochaines fresques, qui seront réalisées au foyer des Tattes.

Depuis 2017, la Fondation Anouk a réalisé six projets de fresques murales en collaboration avec l’Hospice général, rendus possibles grâce aux donateurs de la Fondation. Elle est intervenue dans les centres d’hébergement collectif des Tattes, de Lancy, de Présinge, de l’Etoile, de Gavard, de Lagnon où résident (dans l’ordre) des familles, des mineurs non accompagnés et des hommes seuls. Au vu du succès rencontré par ces projets et de leurs effets sur le bien-être des résidents et du personnel, la Fondation Anouk et l’Hospice général ont étendu leur collaboration.

Priscilia Chacón