Genève

Faux départ pour l'école de recrues

18.01.2021 19h31 Rédaction

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L’école de recrue aurait dû accueillir 12’000 nouveaux soldats et 2'800 cadres du 18 janvier au 7 février prochain. Mais pour diminuer les risques d’infection du Covid-19, la confédération a décidé de boucler la moitié des recrues à la maison. Ils devront apprendre la base des gestes militaires à travers une plateforme en ligne, c’est le cas du Genevois Johan Pont, qui s’est engagé dans la défense contre avion, légère. Mais pour leur première journée, tout ne s’est pas passé comme prévu. Son école de recrue démarre, dans un cadre un peu particulier, le télétravail. C’est une première pour l’armée suisse. Mais il n’est pas le seul dans ce cas, sur les 5'000 recrues, la plupart d’entre eux n’ont pas réussi à se connecter, a reconnu l’armée. Un problème de saturation sur le réseau qui n’a pas encore pu être réglé. Le genevois, lui, n’a pas attendu pour avancer dans son programme. Il a enfilé ses nouvelles bottes, pour les former à ses pieds, et en civil, il a marché 5km.

 

 La camaraderie, un élément essentiel dans l’armée

Des milliers de recrues ont donc commencé leur école dans ces conditions, excepté les troupes sanitaires. Pour le Genevois, il ne s’attendait pas à faire son école à la maison. Déçu, il sait qu’il devra patienter avant d’enfiler la tunique de l’armée suisse. Prédisposés à tenir comme cela durant 3 semaines, les recrues devront être testées sur leur suivi hebdomadaire. Un examen physique leurs sera également demandé avant de rentrer en caserne. Pour finir, ils devront être soumis à des contrôles sanitaires, et pourront réintégrer leur service sous forme d’échelonnement. En cas d’échec d’un des modules, les recrues passeront leur week-end en caserne, à réviser. 

 

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