Genève

Genève Aéroport lutte contre le péril animalier

04.05.2021 18h02 Rédaction

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Les conséquences étonnantes de la crise sanitaire et du confinement. Le péril animalier, soit le danger que représentent les animaux sur un tarmac, à triplé l’an dernier par rapport aux années précédentes. Les aéroports doivent veiller à chasser les oiseaux notamment pour éviter les risques de collision. 

Des sons stridents, une trentaine différents. Vous avez peut être déjà entendus ces drôles de bruits en prenant votre avion. Des sons destinés à effrayer les oiseaux qui peuvent représenter un danger pour tout aéronef. 

Des bruits déclenchés par un véhicule qui tourne toute la journée autour du tarmac ou à distance via une trentaine d’enceintes réparties autour de la piste. 

Les animaux ont profité de l’arrêt quasi complet de l’aéroport l’an dernier pour prendre leurs aises sur le site. D’autres mammifères ont proliféré comme les renards notamment mais ce sont les oiseaux qui présentent le plus gros danger.  

Plusieurs techniques sont employées pour faire fuir les oiseaux, il y a aussi le laser ou les tirs de différents calibres sans projectiles.

Les accidents graves sont très rares, mais les collisions ont triplées l’an dernier dans le monde malgré le peu de trafic. À Genève 33 collisions ont été recensées en 2020.

G.Miélot