Genève

Genève veut lutter contre le sans-abrisme

21.09.2021 17h50 Rédaction

redac

Cartographier le sans-abrisme à Genève pour mieux évaluer les besoins en matière d’hébergement d’urgence. La ville de Genève a mandaté l’UNIGE et un consultant indépendant pour réaliser cette étude. Deux constats : le manque de structures d’accueil et un manque de stratégie entre les différents acteurs.

Il y aurait 730 SDF à Genève, dont un tiers de femmes. Un chiffre qui découle d’un constat effectué durant deux nuits en mars dernier.

Parmi eux, 545 fréquentaient un hébergement d’urgence et 185 dormaient dehors. Sur ces 730 personnes, 87% n’ont pas de statut légal. La moyenne d’âge se situe entre 30 et 41 ans entre ceux qui sont là depuis plus de 6 mois et ceux qui sont de passage. Tous proviennent majoritairement de l’Europe de l’est.

Autre élément étonnant, 13% des SDF sont des résidents, dont un tiers possède le passeport Suisse. Des personnes qui ont droit à des aides mais qui n’en bénéficient pas faute d’un accompagnement social suffisant.

Si les structures sociales sont nombreuses, il subsiste un problème de coordination, notamment au niveau financier.

La nouvelle loi sur l’aide aux sans-abris ne résout pas les problèmes de mutualisation des moyens ni de la répartition financière entre la ville de Genève et les communes.

Una clarification indispensable pour faire face aux situations d’urgence et faire en sorte que plus personne ne dorme dehors à Genève.

«Quel que soit l'origine ou le statut, un accueil est délivré à Genève»

Christina Kitsos, conseillère administrative de la Ville de Genève en charge du département de la cohésion sociale et solidarité, prend au sérieux la problématique existante de la précarité dans le canton. 

Consciente des efforts qu'il faudra encore réaliser, la conseillère administrative souligne l'importance donnée à chaque individu se retrouvant dans des situations de détresse: «Quel que soit l'origine ou le statut des personnes, un accueil est délivré à Genève».