Genève

Grogne chez les conducteurs sous-traitants des TPG

01.02.2018 17h06 Rédaction

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La grogne prend de l’ampleur aux TPG sur le front des horaires des conducteurs. Après les voltigeurs la semaine dernière, place aujourd’hui à la grogne des chauffeurs sous traitants des TPG, exaspérés par des horaires à rallonge. Les Transports publics genevois pourraient prochainement augmenter leur recours à la sous-traitance. La balle est dans le camp du Grand Conseil.

Pierre est un chauffeur sur le réseau TPG. Mais ses employeurs ne sont pas les Transports publics genevois, mais une société privée, la RATP. C’est ce que l’on appelle un conducteur sous-traitant. Depuis la mise en œuvre de l’horaire 2018 des TPG, ses conditions de travail se sont dégradées.

Ils sont 300 conducteurs chauffeurs sous-traitants sur le réseau TPG. Aux Bachet de Pesay, on explique respecter la loi à la lettre.

Aujourd’hui, la sous-traitance aux TPG représente 9,5%, soit 40 millions de francs. Ce recours à des sociétés privées, légalement plafonné à 10%, pourrait augmenter jusqu’à 15%. C’est ce que demande un projet loi combattu par la gauche qui dénonce du dumping salarial.

Dès 2019, la mise en œuvre du Léman Express à Genève nécessitera une augmentation de cette sous-traitance, défend Luc Barthassat.

Ce projet de loi a été voté en commission du Grand Conseil fin 2017. Il a été approuvé par une majorité de droite plus le MCG. Mais en cas de "oui" en plénière, les syndicats ont d’ores et déjà annoncé le lancement d’un référendum.