Genève

La réplique des chauffeurs Uber

05.11.2019 10h03 Rédaction

uber

À l'initiaitve des Jeunes Libéraux-Radicaux genevois, plusieurs chauffeurs Uber ont tenu à dénoncer l'interdiction d'exercer leur activité prononcée par Mauro Poggia. «Si Uber disparaît, je perds 70% des revenus de mon activité», tonne un chauffeur. «Je ne suis pas en situation de précarité. Grâce à Uber, je gagne jusqu'à 7'000 francs par mois!» poursuit-il. Une autre, qui cumule trois emplois, craint que la «case social» ne soit la destination de centaines de chauffeurs qui se retrouveront sur le carreau. Enfin, on fulmine la cession d'un «monopole» aux taxis.  

En plateau, Darius Azarpey, membre du comité directeur du PLR genevois, dénonce une situation «inacceptable». Dans l'émission Genève à chaud, le conseiller d'État Mauro Poggia défend sa position dans un débat qui l'oppose à Vincent Subilia, directeur général de la CCIG.