Le 144 proche de la saturation

Les cas de Covid-19 en augmentation constante mettent sous tension les hôpitaux mais aussi toute la chaîne sanitaire du canton. Les ambulances et la centrale d’appels du 144 travaillent depuis plusieurs jours à flux tendus. Au 144, on estime que cette deuxième vague est plus forte qu’en mars-avril.

Le 144 proche de la saturation 

1500 appels par jour, les régulateurs de la centrale téléphonique du 144 sont proches de la saturation. Parmi eux, Maxime Barrat. Il était déjà au front pendant la première vague de contamination en mars et avril dernier. Mais cette fois-ci, selon lui, la situation est pire." On a l'impression que la situation est beaucoup plus intense, les appels sont plus nombreux. On arrive à saturation. On arrive sur une situation critique", confie le régulateur.  

Au téléphone, des malades en détresse respiratoire

Sur le front de la typologie des appels, la situation a aussi changé. Pendant la première vague, le travail des régulateurs consistait surtout à identifier les cas de Covid-19. Aujourd’hui, ils répondent à des malades en quarantaine en état de détresse respiratoire. 

La courbe exponentielle des infections peut-être en train de s'infléchir 

Depuis le début de la semaine, l’augmentation exponentielle des cas de Coronavirus serait peut-être sur le point de s'infléchir. "Jusqu'à la fin de la semaine passée, le virus était toujours en phase de propagation exponentielle. Cette semaine on a l'impression que la courbe des appels s'infléchit un peu. Mais attention prudence", explique le docteur Robert Larribau, médecin adjoint responsable des urgences santé 144.

Pour des cas de COVID-19 ou pour des urgences classiques, les ambulances genevoises effectuent en ce moment 150 interventions par jour. Soit 50% de réquisitions supplémentaires par rapport à une situation normale. 

Denis Palma