Saint-Julien ne veut pas payer l'école pour les frontaliers
Nos confrères du GHI le révèlent. Alors que les élèves frontaliers ne seront plus scolarisés à Genève, mais dans leur commune respectives, Les Mairies françaises protestent. Elles ne veulent pas assumer les surcoûts de cette arrivée d’élèves supplémentaire. Invité du Journal, Antoine Vieillard, Maire de St-Julien, répond aux questions de Jérémy Seydoux: «C’est à Genève de payer l’école des élèves genevois dont les parents payent les impôts à Genève». La scolarisation de ces élèves représenterait une charge publique de 220 millions d’euros sur les dix prochaines années.
Quid de l'argent reversé par Genève à la France? «Il sert déjà à financer les charges publiques, et celles-ci viennent se rajouter». Antoine Vielliard annonce en primeur avoir saisi la Commission européeenne de cette affaire, après avoir écrit au Premier ministre Edouard Philippe en début de semaine.
Elio Sottas