Genève

Les fitness luttent pour survivre

09.04.2021 17h09 Rédaction

image

Fermés depuis 7 mois, les centre de fitness font partie des activités économiques les plus impactées par la crise sanitaire. Étranglés par leurs charges courantes et sans revenus, les fitness sont en recherche perpétuelle de solutions. Alors qu’ils estiment les aides de l’état insuffisantes beaucoup s’endettent pour survivre. 

Sur les 9 salles que possède la chaîne de fitness  "Non stop Gym" à Genève, seul le fitness des Eaux-Vives est en ce moment ouvert. Depuis le 26 février, les fitness sont accessibles mais seulement pour les jeunes de moins de 20 ans. 

Pour rouvrir les fitness doivent respecter un plan de protection strict: les distances, le port du masque obligatoire et une capacité d’accueil limitée à 50%. Après 7 mois de fermeture, les charges fixes pèsent lourds et les aides de l’état restent insuffisantes. 

Pour les crossfit, les conséquences économiques de la crise sanitaire ne sont pas les mêmes. Les cours sur internet et depuis quelques semaines la possibilité de cours en plein air ont atténué les effets de la crise économique. Ce club a également pu compter sur la solidarité de ses membres. Une solidarité inhérente au monde Crossfit qui leur a permis de traverser la crise en limitant les pertes sur le court terme. 

Sur le plan national, la fédération suisse des centres de fitness a déposé une plainte en responsabilité contre la Confédération, estimant que l’état doit faire plus en matière d’aide financière. Les fitness suisses veulent rouvrir rapidement et être reconnus comme des centres de prévention.  

Initialement le Conseil fédéral avait annoncé une réouverture potentielle des fitness le 22 mars. Une réouverture qui comme dans d’autres secteurs de l’économie a été bloquée à cause de la dégradation de situation sanitaire.  

Denis Palma