Genève

Qui pour succéder à Maudet ?

30.10.2020 18h49 Rédaction

image

Pierre Maudet a annoncé hier coup sur coup sa démission et sa candidature à l’élection complémentaire qui se profile dès mars prochain. Un véritable coup de tonnerre pour l’ensemble des partis politiques.  Des partis qui vont devoir aiguiser leurs stratégies et proposer leurs candidats. Qui sont-ils ? Combien va coûter l’organisation de ce scrutin ? 

Vers une union de la gauche ?  

Qui va se présenter face à Pierre Maudet ? La gauche va chercher à faire basculer la majorité du conseil d’état dans son camp. Même si tout est encore ouvert, certaines voix socialistes militent déjà pour une union de la gauche dès le premier tour derrière une candidate verte unique: On parle entre autre de Liza Mazzone, Marojorie de Chastonay, et surtout de la président des Verts genevois et Conseillère nationale Delphine Klopfenstein. Sans annoncer sa candidature, elle se dit "intéressée". Mais l’union de la gauche ne s’annonce pas totale. L’extrême gauche pourrait lancer une ou plusieurs candidatures. 

Le PLR veut reprendre "son siège" au gouvernement 

A droite, Le PLR lancera un candidat pour reconquérir le siège de Pierre Maudet. Là aussi les candidats potentiels sont nombreux. Au parti, on cite volontiers, Cyril Aellen, Murat Alder et Alexandre de Senarclens, voir Ivan Slatkine, proche de milieux économiques. Mais la tâche s’annonce difficile.  La candidature de Pierre Maudet va provoquer une division des voix du centre droit.  

Le PDC pourrait lancer un candidat  

 Le PDC n’exclut pas à ce stade de lancer un candidat. Dans les couloirs du parti on évoque, Delphine Bachmann, Sébastien Desfayes et Xavier Magnin. Les démocrates-chrétiens pourraient ne pas exclure un soutient au candidat PLR mais à une condition : sceller une alliance plus large qui englobe la prochaine élection cantonale de 2023.   

Vers une entente élargie ? 

A l’UDC et au MCG, pas encore de décision sur la stratégie. Mais déjà, l’un des ténors du mouvement citoyen genevois milite pour une entente élargie des forces de droite derrière un candidat unique pour faire barrage au bloc de gauche.   

Une élection complémentaire à 2 millions de francs 

L’élection complémentaire sera organisée le 7 mars prochain le même jour qu’une votation populaire. Son coût : 1 millions pour le premier tour additionné au même montant pour le second qui se déroulera 3 semaines plus tard.     

 Denis Palma