Un confinement qui permet «le développement de la résilience»
Le confinement dure depuis maintenant trois semaines et la population apprend doucement à vivre avec. Un processus qui s’est passé en trois phases selon la psychologue Emna Ragama Pardos. D’abord la sidération: «J’aime à dire qu’on est tous tombé dans l’eau froide.» Ensuite, une prise de conscience du danger et enfin «la mise en place de stratégies, de nouvelles manières de fonctionner. Ce qu’on appelle le développement de la résilience.»
Elle constate également que cette période particulière a le mérite de permettre à la population de se détacher de leurs préoccupations quotidiennes pour se recentrer sur leur moi intérieur: «Jusqu’à maintenant on avait l’habitude de fonctionner avec des repères externes et on n’avait pas l’habitude de s’occuper de ce qui se passe à l’intérieur de soi.»
Quant à ceux qui se voient dans l’obligation de poursuivre leur profession, Emna Ragama Pardos rappelle «qu’il est important de mettre en place une attention particulière à la prévention du burn-out.»
Elio Sottas