Genève

Un photographe genevois dans les coulisses du gouvernement

01.05.2020 19h18 Rédaction

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Suivre Alain Berset plusieurs jours à Berne, dans les coulisses de la crise, c’est ce qu’a pu vivre le photographe genevois Niels Ackermann. Ce qui l’a d’abord frappé? L’accessibilité du conseiller fédéral: «Je pensais qu’on me refuserait le projet mais ça s’est fait en quelques heures. C’était simple et sans tension, très suisse jusqu’au bout.» 

Sur place, Niels Ackermann décrit une ambiance assez sereine, dépourvue de panique. «Je suis arrivé sur une phase assez tardive, juste avant la conférence de presse du 16 avril, lorsqu’ils ont annoncé les premières mesures de déconfinement.» Une période plus détendue, donc, puisque les courbes annonçaient que les mesures prises par le gouvernement portaient leurs fruits. Le photographe dit tout de même avoir senti une certaine fatigue, notamment chez Daniel Koch, à l’idée de devoir annoncer les prochaines mesures et de devoir expliquer à toutes et tous, comment appliquer les règles de sécurité malgré le déconfinement. 

Si le photographe n’a pu prendre aucune photo d’Alain Berset dans son bureau, il a toutefois pu immortaliser le contenu des poches du conseiller fédéral. «C’était important pour moi car ces objets racontent son quotidien.» À l’image de ses airpods, que Niels Ackermann décrit comme constamment greffés aux oreilles d’Alain Berset. La raison? Les salles de conférences trop étroites, l’obligeant à faire toutes ses réunions par visio-conférence.  

 

Léa Frischknecht