Genève

Vera Weber alerte sur les masques jetés à la mer

14.01.2021 20h30 Rédaction

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Il est courant d’entendre que si l’année 2020, marquée par la pandémie de Covid-19, a eu des effets dramatiques au niveau social et économique, les retombées écologiques ont elles été particulièrement positives. Pourtant, Vera Weber, présidente de la Fondation Franz Weber, dresse un bilan plus mitigé de ces derniers mois: «Elle a certainement été une bonne année pour la protection du climat, mais si on voit les centaines de millions de masques qui sont déversés dans la nature et étouffent les océans, c’est un pan de cette pandémie qui est très négatif pour la nature.» Elle constate que l’entièreté de l’énergie des autorités publiques et des citoyens est concentrée actuellement sur la survie de l’être humain, au risque d’oublier les considérations d’ordre écologique et environnementale. «Il faut qu’on prenne conscience que nous partageons cette terre avec d’autres êtres vivants et qu’ils doivent être respectés.» Et si cette prise de conscience est en train de s’opérer, surtout chez les plus jeunes, Vera Weber rappelle que le temps presse. Elle incite à agir avant que les dégâts causés par l’humain ne soient irréversibles.   

Elio Sottas