Pierre Maudet mobilise ses troupes à la salle du Faubourg
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Pierre Maudet a rassemblé 400 sympathisants ce lundi à la salle du Faubourg pour le lancement officiel de sa campagne électorale. L’occasion de présenter les candidats de la liste Libertés et Justice sociale au Grand Conseil, et motiver les troupes pour les élections.
Top départ pour la campagne de Pierre Maudet : le candidat au Conseil d’état entre en scène face à une audience conquise. La soirée a lieu dans la salle du Faubourg, haut-lieu des réunions syndicales. Les lumières sont tamisées de couleur rouge, rappel au parti radical.Le candidat assure le spectacle et n’hésite pas à plaisanter sur ses affaires passées.
Un public varié
À l’entrée, Pierre Maudet accueille lui-même le public: on retrouve des déçus de la politique qui vont d’anciens socialistes à des radicaux… Et des fans de l’homme politique. Parmi eux : l’ancien maire de Genève Michel Rossetti. «Pierre Maudet était venu me demander un Parlement des Jeunes lorsque j’étais magistrat. Donc on peut dire que je lui ai mis le pied à l’étrier, et je continue à le soutenir parce que c’est un homme brillant, au-dessus de la moyenne.» Un des buts de la soirée : présenter les 30 candidats au Grand Conseil qui l’accompagnent.
Beaucoup sont novices en politique. Ils mettent en avant leur volonté de dépasser la politique partisane. «J’aime travailler avec des projets. Ce qui me motive tous les matins à me lever c’est de pouvoir être là à disposition des autres» explique Enea Petraglio, candidat au Grand Conseil, Libertés et Justice sociale. «On va essayer de convaincre les gens de croire en nous parce qu’on est une équipe formidable, comme tout le monde l’a dit on est sur le terrain, sur le concret» ajoute Monika Ducret, elle aussi candidate au Grand Conseil.
Pour Pierre Maudet, la soirée est un succès. Et quand on lui demande son sentiment face aux révélations de la Tribune de Genève sur les Uber Files, il en profite pour défendre son bilan d’ancien conseiller d’État: «J’assume totalement ce que j’ai fait à l’époque en tant que ministre de l’Économie. J’étais volontariste, très désireux de faire avancer Genève. J’ai toujours voulu m’inscrire dans des logiques légales, parfois de rupture, donc je n’ai pas de peine à défendre ce bilan. Moi ce qui m’ennuie, c’est qu’on ne me parle que de ça.»