Genève

Course au Conseil d’État 2023: entretien avec Alexander Eniline

13.02.2023 18h49 Rédaction

Alexander Eniline

Suite de nos entretiens de campagne avec Alexander Eniline, candidat du Parti du Travail. Il brigue pour la première fois une place au gouvernement genevois.

Alexander Eniline annonce la couleur et explique les raisons qui l'ont poussé à se lancer dans la course au Conseil d'Etat: «je le fais pour ce à quoi je crois depuis mes débuts au Parti du Travail: la lutte pour la justice sociale et pour changer la société».

Doctorant en philosophie médiévale, l'université est un monde qu'il connait bien. Quel est alors son avis sur les polémiques actuelles qui agitent l'UNIGE? Sur la tentative d'entartage sur Céline Amaudruz, le candidat «n'approuve pas ce mode d'action» mais estime que les réactions qui s'en sont suivies étaient disproportionnées.

Une semaine de travail réduite à 32 heures

Abaisser le nombre d'heures de travail hebdomadaire à 32, sans toucher aux salaires, c'est l'ambition d'Alexander Eniline. Crédible? Totalement, répond-il en s'appuyant sur les exemples actuels des pays scandinaves. Par ailleurs, le candidat au Conseil d'Etat estime que les gains de productivité dans les industries et le progrès de l'informatique devraient permettre à notre société de travailler moins qu'aux XIXe et XXe siècles.

Fidel Castro, idole politique

Alexander Eniline ne s'en cache pas, il est nostalgique de l'Union soviétique. En précisant évidemment ne pas regretter les années 30, le candidat détaille son point de vue: «beaucoup de gens dans les pays anciennement socialistes regrettent ce qu'ils ont perdu. Oui, au début il y a eu des fautes graves, des crimes, mais il y a eu un progrès social énorme». Interrogé sur son modèle en politique, Alexander Eniline s'en remet à Fidel Castro incarnant, selon lui, le symbole d'une résistance extraordinaire.