Vincent Praplan: «Il faudra les avoir à l'usure»

Samedi, Genève-Servette a joué le deuxième match le plus long de l'histoire du hockey suisse. Les Aigles ont passé plus de 114 minutes sur la glace. Deux jours après, les jambes tirent toujours. Nous nous sommes entretenus avec Vincent Praplan, quelques minutes avant d'embarquer dans le car pour Lugano.

Les traits sont encore un peu tirés ce lundi à la mi-journée. Moins de 48h après un match d'anthologie de plus de 114 minutes, les Aigles étaient de retour sur la glace. «Nous sentons encore nos jambes, admet Vincent Praplan quelques minutes avant de monter dans le car. C'était long. C'était le plus long match pour beaucoup de joueurs.»

«Ça change la saison»

Hasard du calendrier, les joueurs du GSHC ont pu s'offrir deux jours de récupération après la soirée à rallonges. Les Aigles jouent l'acte IV mardi contre Lugano. «C'est vraiment un coup de chance, sourit l'attaquant grenat. Si nous devions jouer aujourd'hui à Lugano, nous serions partis hier déjà. Ça aurait été compliqué.»

Si l'état physique des joueurs semble bon (aucun joueur supplémentaire n'est annoncé blessé), la victoire de samedi revêt une importance capitale sur le mental dans cette série, comme l'explique Vincent Praplan: «Je pense que c'est décisif. Un match comme ça, ça change la série. Ça change la saison.»

96 tirs, 3 buts

Seul point d'inquiétude: les Aigles souffrent d'inefficacité devant les buts tessinois. Genève n'a marqué que trois buts sur 96 tirs tentés en deux matchs. Pour Vincent Praplan, «il faudra continuer à pousser, peut-être avoir plus de monde devant le but. Il faudra les avoir à l'usure.»

Genève-Servette affronte Lugano ce mardi pour l'acte IV des quarts de finale. Le match sera à suivre en direct et en intégralité sur Léman Bleu dès 19h45.