Hockey

Eliot Antonietti: «Ça va être dur pour Bienne de retourner la série»

24.04.2023 18h29 Clément Vuagnat

Eliot Antonietti

Genève-Servette se déplace demain à Bienne pour écrire l’histoire. Les Aigles peuvent devenir champions de Suisse pour la première fois de leur histoire en cas de succès dans le Seeland. A J-1 de cette rencontre décisive, l'ancien défenseur du club Eliot Antonietti et le consultant hockey Léman Bleu Laurent Perroton étaient sur notre plateau pour une émission spéciale des Sports.

Une victoire. Seulement une. Genève-Servette n'a besoin que de ça pour remporter son premier titre. Après les cinq deuxièmes places du milieu du siècle dernier et les trois finales depuis quinze ans (2008, 2010 et 2021), le GSHC n'a jamais semblé aussi proche de briser la malédiction. C'est en tout cas l'avis d'Eliot Antonietti. «Je pense que l'équipe a fait le break décisif, elle est en confiance, développe celui qui a passé neuf saisons aux Vernets. Après la victoire 7-1 samedi, cela va être difficile pour Bienne de retourner la série».

Comment Bienne va réagir ?

Pour Laurent Perroton, le score fleuve de l'acte V peut tout de même comporter quelques risques.«En tant qu'entraîneur, j'aurais préféré gagner 3-1 dans la cage vide plutôt que 7-1 comme samedi, analyse le consultant. Cette correction peut réveiller l'adversaire et donner un excès de confiance à Genève-Servette». Laurent Perroton insiste aussi sur l'atmosphère à la Tissot Arena. L'arène biennoise sera chauffée à blanc demain soir et cela pourrait avoir une incidence sur le début de match des locaux.

«La chance de faire une finale»

A l'évocation de son frère ainé Benjamin, membre du contingent grenat cette saison, Eliot Antonietti se montre respectueux. Les deux frères échangent régulièrement durant ces Playoffs. L'actuel joueur d'Olten pointe le doigt sur un fait: Benjamin Antonietti participe à sa deuxième finale du championnat avec Genève-Servette. L'attaquant était déjà dans le contingent lorsque les Aigles s'étaient inclinés en sept matchs face à Berne en 2010. «A l'époque, il avait vingt ans et pensait qu'il pourrait être en finale régulièrement, raconte Eliot Antonietti. Mais on se rend compte, que dans une carrière, on n'a pas la chance de faire une finale chaque année».

Sa deuxième chance, Benjamin Antonietti l'a obtenu cette année. Reste encore à accomplir quelque chose d'encore plus grand: aller chercher le graal. Nous pourrions être fixés dès demain soir sur le résultat de sa quête.