Hockey

Genève-Servette à une marche du titre

22.04.2023 23h08 V. Ulrich / A. Urfer avec ATS

La joie des Grenat aprËs le 3-0 La joie des Grenat après le 3-0 (Keystone/Salvatore di Nolfi)

Genève y est presque! Les Aigles ont pris leur envol lors du cinquième acte de la finale des playoffs de National League en dominant Bienne 7-1 aux Vernets pour mener 3-2 dans la série.

Une fessée. Alors que les quatre premiers matches de cette finale avaient été serrés et tendus, cette manche numéro 5 a tourné à la correction (ou à la démonstration, c'est selon). Et dans le rôle du professeur, Genève a parfaitement enfilé son costume. Même s'il a fallu attendre le tiers médian pour voir les Grenat passer l'épaule.

Auteur d'un doublé jeudi dans le Seeland, Marc-Antoine Pouliot a récidivé. Le Québécois au passeport suisse a poursuivi sa bonne série en ouvrant la marque à la 24e. Tout s'est ensuite emballé avec le 2-0 de Tömmernes à la 26e. Le lancer du Suédois a été dévié malencontreusement par le patin de Robin Grossmann.

Pire, 22 secondes plus tard, c'est Linus Omark qui a ajouté le 3-0. Ce but a été longuement revu par les arbitres pour une potentielle obstruction d'Hartikainen sur le gardien Säteri, mais les officiels n'ont pas changé leur fusil d'épaule.

Biennois à plat

Démoralisés, les Biennois n'ont guère brillé. Logiquement sonnés, ils n'ont pas su profiter des pénalités genevoises pour tenter de revenir dans la partie. A la 33e, ce sont même Rod et Miranda qui ont failli inscrire le 4-0, tombé finalement à 44 secondes de la deuxième pause grâce à Hartikainen. Ce quatrième goal a d'ailleurs mis fin à la soirée de Säteri devant le filet biennois. C'est Joren van Pottelberghe qui a disputé la troisième période.

On le voit à la lecture des différents buteurs, les étrangers du GSHC ont clairement fait la différence. Et à cinq contre cinq qui plus est! On les savait déterminants sur le jeu de puissance, ils ont cette fois prouvé leur force à armes égales.

Dans les rangs seelandais, peu de raisons de se réjouir. Alors oui, Viktor Lööv a attrapé le poteau à la 3e et Robert Mayer s'en est bien sorti, mais la tentative de relancer Riley Sheahan à la place de Jesper Olofsson n'a rien apporté.

On sait que la chance se provoque, mais on peut aussi reconnaître que les Biennois ont été abandonnés par leur bonne étoile en la circonstance. Même le 5-1 de Luca Hischier n'a suscité qu'un intérêt poli. Car même Antti Törmänen ne saurait capitaliser sur cette rare bonne surprise.