Hockey

La ferveur gagne Bienne pour la finale

17.04.2023 17h03 Clément Vuagnat/Arnaud Urfer

SCHWEIZ EISHOCKEY PLAYOFF FINAL BIEL SERVETTE SCHWEIZ EISHOCKEY PLAYOFF FINAL BIEL SERVETTE

La deuxième rencontre de la finale ce dimanche était le premier match de la série se déroulant à Bienne. La ville bilingue et le club sont en pleine effervescence durant ces Playoffs, renouant avec le glorieux passé sportif des années 1970 et 1980. Reportage à la patinoire biennoise en ce dimanche de série finale.

A 1h30 du coup d’envoi ce dimanche soir, la foule était déjà massive devant la Tissot Arena. Le HC Bienne, quarante ans après son dernier titre de champion, se met à rêver d’un nouveau sacre. Les billets pour les deux premières rencontres de la série sont partis en quelques minutes. Une ferveur qui n’étonne pas les supporters seelandais.

«Certaines personnes ont vécu le titre il y a quarante ans et se verraient bien soulever encore une fois la Coupe», explique Téo, supporter du club. «Bienne est une ville de hockey donc cet engouement est partout. Et cela est normal», affirme Nadia, elle aussi suiveuse du club seelandais. Lucas, qui s'est teint les cheveux en rouge et jaune pour la finale, compte sur la ferveur locale. «Le septième homme biennois pourrait bien faire la différence dans cette série», explique-t-il.

Un engouement crescendo

Au niveau de la direction du club, on constate une montée en puissance de la ferveur durant les Playoffs. «La victoire contre Berne en quarts de finale a fait du bien. Ensuite, la série stratosphérique remportée contre Zurich (4-0) a vraiment lancé un gros engouement», développe la co-présidente du club Stéphanie Merillat. 

Respect pour Genève mais pas trop

Quand on leur parle de Genève-Servette, les supporters biennois restent bons joueurs. Mais ils ne perdent pas le nord pour autant. «Je ne veux pas entendre les Genevois parler de titre et je leur souhaite surtout de perdre leur quatrième finale», chambre Loïc. Stéphanie Mérillat abonde dans le même sens: «Je n'ai pas de sentiment sur l'équipe adverse, j'aimerais juste la battre. Mais si je mets ma casquette de dirigeante, cela me fait plaisir de voir qu'il y a d'autres équipes qui travaillent bien dans le pays».

La ferveur seelandaise devrait se poursuivre jeudi pour l’acte IV de cette finale. Ou même avant. La troisième rencontre de la série, prévue demain à Genève, sera retransmise dans la patinoire biennoise.