La gauche unie pour le deuxième tour des États
Après la droite, au tour de la gauche de se montrer unie en vue du deuxième tour de l’élection au Conseil des États. Une conférence de presse était organisée ce matin. Les deux candidats du ticket rose-vert Carlo Sommaruga et Lisa Mazzone étaient présents. Ainsi que plusieurs associations et organisations venues soutenir le duo de gauche.
Le 22 octobre dernier, tout ne s’est pas passé parfaitement pour Lisa Mazzone et Carlo Sommaruga. Au premier tour de l’élection au conseil des États, le ticket rose-vert a été devancé par Mauro Poggia. Le candidat MCG représente une menace en vue du deuxième tour, tout comme la colistière UDC Céline Amaudruz.
A gauche, il y a donc nécessité à rassembler et à élargir la base électorale. Pour ce faire, les candidats misent sur leur bilan et développent deux thématiques : le rapport à l’Europe et l’écologie. «Nous sommes dans une érosion des relations bilatérales qui impactent notre économie et la place scientifique, explique Lisa Mazzone, la candidate verte du ticket. Il y a un engagement très fort de notre part pour des relations solides avec l'Union Européenne». «Nous avons pu montrer que nous défendons aussi des enjeux économiques pour Genève, développe le candidat socialiste Carlo Sommaruga. Nous incarnons un esprit de Genève qui est cher au centre-droit: du PLR au Centre».
Diverses organisations en soutien
Présents ce matin en soutien: plusieurs organisations et associations défendant, entre autres, les locataires, les retraités ou encore les travailleurs. Des groupements représentés par des personnalités étiquetées à gauche. Pour les candidats, ce n’est pas un problème car ces sujets transcendent le clivage politique. «Le sort des retraités ou les luttes féministes vont bien au-delà des partis politiques, cela concerne une grande partie de la société», analyse Carlo Sommaruga.
Le ticket rose-vert a encore une dizaine de jours pour convaincre. Le 12 novembre, les Genevois décideront si Lisa Mazzone et Carlo Sommaruga retourneront à Berne, pour un deuxième mandat au Conseil des États.