Économie

Sunrise en repli début 2025, prépare son retrait du Nasdaq

19.05.2025 07h46

Sunrise en repli début 2025, prépare son retrait du Nasdaq

Le numéro deux helvétique des télécommunications a connu une entame d'exercice mitigée en 2025. (archive)

Photo: KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER

L'opérateur Sunrise Communications a accusé une contraction au premier trimestre, tant au niveau des recettes que des excédents. La société prévoit par ailleurs de retirer la réplique de son action helvétique du Nasdaq new-yorkais.

Les recettes de janvier à fin mars se sont étiolées de 3,3% à 722,1 millions de francs et l'excédent brut opérationnel hors frais de leasing (Ebitda al) ajusté a fondu dans une proportion similaire à 240,0 millions.

La perte nette par contre a été ramenée à 1,3 million, à comparer avec un déficit de 127,2 millions un an auparavant, indique le groupe zurichois dans un compte-rendu intermédiaire lundi.

Les analystes consultés par AWP n'anticipaient guère un chiffre d'affaires en-deçà de 731 millions. L'Ebitda al ajusté par contre n'était pas attendu au-dessus de 237 millions.

La direction maintient sa feuille de route pour l'ensemble de l'exercice. L'évolution des recettes doit demeurer stable sur un an, après une contraction de 0,6% en 2024. L'Ebitda al ajusté, nouvel indicateur de rentabilité privilégié par l'opérateur, doit dans le pire des cas stagner et dans le meilleur scénario grappiller quelque points de pourcentage.

Le flux de trésorerie disponible est attendu dans une fourchette de 370 à 390 millions, malgré un reflux de 116,5 millions au premier trimestre.

Les actionnaires de leur côté peuvent compter sur un dividende de 3,42 francs par action de classe A et environ 34 centimes par action de classe B.

Sunrise indique vouloir retirer sa réplique de cotation 'transitoire' sur le Nasdaq vers la mi-août, moins d'un an après le retour à la Bourse suisse du numéro deux helvétique des télécoms. La manoeuvre est motivée par un désir de simplification des processus de publications, ainsi que par des économies de coûts.

Les volumes de négoce ont été progressivement rapatriés vers la Bourse suisse depuis la réintroduction de l'action sur SIX en novembre dernier. La place zurichoise constitue depuis mars le principal site d'échange.

/ATS