La 14e édition des Athénéennes, entre Eros et Thanatos
La 14e édition du festival genevois Les Athénéennes propose plus de 40 événements, avec de la musique classique, du jazz et de l'électro. L'Orchestre de Chambre de Genève se produira dans le cadre du nouveau petit festival parallèle destiné au jeune public (archives).
Photo: KEYSTONE/ANTHONY ANEXLa 14e édition du festival genevois Les Athénéennes, qui s'ouvre mercredi et dure jusqu'au 14 juin, thématise la dualité Eros-Thanatos. Plus de 40 événements sont programmés pendant onze jours, avec de la musique classique en début de soirée, suivie par du jazz, avant de finir à l'électro.
Ce décloisonnement des genres musicaux propre aux Athénéennes, un festival dirigé par les pianistes Audrey Vigoureux, Marc Perrenoud et Valentin Peiry, se retrouve dans le nouveau petit festival parallèle destiné au jeune public. Dans ce cadre, Sabine Quindou, de l'émission 'C'est pas sorcier', et le pianiste Simon Zaoui, raconteront Gershwin.
L'Ochestre de Chambre de Genève (OCG) accompagnera les 'Silly Symphonies', des studios Disney, dans des transcriptions originales, ainsi que 'Cherche et trouve autour du monde', avec l'illustratrice Chloé Pérarnau en live. L'Ensemble Variante racontera au piano à quatre mains, avec Joan Mompart en récitant, 'Peer Gynt', de Grieg, d'après un conte d'Ibsen.
Hommage à Ravel
Du côté du programme principal, le luthiste Thomas Dunford ouvrira le festival avec des morceaux qui iront de Vivaldi aux Beatles. L'Ensemble Sequenza 9.3 interprétera des oeuvres de Tavernier, Pärt et Mozart. 'Harawi', chant d'amour et de mort de Messiaen, fera l'objet d'un ciné-concert. Le pianiste Jean-Marc Luisada interprétera Haydn, Liszst et Chopin.
Les Athénéennes accueillent pour la première fois le pianiste Ricardo Castro, qui a choisi de jouer des oeuvres de Mozart et de Villa-Lobos. Par ailleurs, un concert rendra hommage à Ravel, et la correspondance entre Clara et Robert Schumann sera au centre d'un spectacle musical. La soirée de clôture réunira l'OCG et l'Ensemble vocal de Lausanne pour le Requiem, de Fauré.
Création mondiale
En deuxième partie de soirée, le festival programme du jazz sous toutes ses formes, de l'électro du groupe The Big Tusk au progressif de Tigran Hamasyan, en passant par le néo-classicisme et folk expérimental de Kyrie Kristmanson avec le Trio SR9 et le funk minimal du collectif zurichois Nik Bärtsch's Ronin. Pour son premier concert à Genève, le Swiss Jazz Orchestra présentera une création mondiale.
Italo-disco, hommage à Barbara, rock ou encore flamenco rumba seront aussi à l'honneur en fin de soirée. Et pour la seconde année de suite, le festival collabore avec le club Chez Jean-Luc, où des DJ set et, pour la première fois, des concerts live feront danser les festivaliers les plus aguerris.
www.lesatheneennes.ch
/ATS