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La Suisse face à « une grosse pression »

05.07.2025 18h51

La Suisse face à "une grosse pression"

Des heures cruciales pour Pia Sundhage et la Suisse.

Photo: KEYSTONE/PETER SCHNEIDER

L'équipe de Suisse doit marquer des points dimanche à Berne face à l'Islande pour éviter le camouflet dans 'son' Euro. La sélectionneuse Pia Sundhage et ses joueuses font face à 'une grosse pression'.

'Il y aura une grosse pression demain, mais toutes les joueuses ont gagné en confiance ces derniers jours malgré la défaite contre la Norvège', a déclaré samedi la Suédoise, qui a indiqué en conférence de presse que tout son effectif était opérationnel.

Interrogée sur l'état d'esprit du groupe suisse après ce match d'ouverture perdu à Bâle, Pia Sundhage a expliqué qu'elle n'avait pas dû faire grand-chose pour remobiliser ses troupes. 'Ce sont plutôt elles qui m'ont appris des choses', a-t-elle lâché. 'Je suis très fière de ce qu'elles ont fait et ce qu'elles ont dit.'

Attention aux 'CPA'

Face à l'Islande, la sélectionneuse s'attend à un match 'physique'. En conférence de presse, elle a mentionné à plusieurs reprises l'importance de bien défendre sur les coups de pied arrêtés. C'est effectivement sur un corner que la Norvège a fait flancher la Suisse mercredi à Bâle.

'Il faudra également se méfier de leurs contre-attaques, notamment de la vitesse de Sveindis Jonsdottir qui nous avait fait mal en Ligue des nations (réd: deux matches nuls 0-0 et 3-3 cette année)', a aussi prévenu Sundhage.

Un oeil sur Norvège-Finlande

Pour éviter le scénario du pire, une élimination sur les coups de 23h00 dimanche au Stade de Suisse, la Suisse doit marquer des points. Mais le résultat du duel entre la Norvège et la Finlande un peu plus tôt (18h00 à Sion) aura aussi son importance.

'Je suis plutôt du genre à me concentrer sur le moment présent et profiter du match', a assuré Sundhage. 'Mais on aura évidemment un oeil sur l'autre affiche et si le résultat nous commande d'être plus agressives, on s'adaptera.'

A 24 heures d'une rencontre qui pourrait également dicter son avenir à la tête de la sélection, la Suédoise de 65 ans n'était pas inquiète: 'On a fait nos devoirs. A Bâle, les joueuses ont su tourner la pression à son avantage et j'ai l'impression qu'elles vont aller encore plus loin demain. Je suis très optimiste.'

/ATS