Ukraine: la coalition des volontaires prête à se mobiliser
"Nous avons un plan qui est prêt à être mis en oeuvre et à être lancé dans les heures suivant (la signature d')un cessez-le-feu", a déclaré Emmanuel Macron.
Photo: KEYSTONE/AP/Leon NealLe Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron assurent que les plans de la coalition des pays volontaires pour garantir un futur cessez-le-feu entre Kiev et Moscou sont 'prêts'. Ils veulent accroître la 'pression' sur la Russie.
Les deux dirigeants ont coprésidé jeudi depuis le centre de commandement de l'Otan de Northwood, au nord-ouest de Londres, une réunion par visioconférence de cette 'coalition des pays volontaires', engagés pour garantir la sécurité de l'Ukraine et un futur cessez-le-feu entre Kiev et Moscou, et lancée début 2025 par Paris et Londres.
'Nous avons un plan qui est prêt à être mis en oeuvre et à être lancé dans les heures suivant (la signature d')un cessez-le-feu', a déclaré Emmanuel Macron, lors de cette réunion. 'Les plans sont prêts et nous les inscrivons dans une perspective de long terme', a également affirmé Keir Starmer.
Il a ajouté que la coalition possède 'un nouveau quartier général à Paris, qui est déjà opérationnel, et qui finalise les structures de commandement et de contrôle', en coordination avec Kiev.
Dans un communiqué, Downing Street a précisé que ce quartier général serait coprésidé par le Royaume-Uni et la France, et transféré à Londres au bout de douze mois.
Force conjointe
Mercredi, Londres et Paris avaient annoncé vouloir utiliser la force expéditionnaire conjointe franco-britannique déjà existante comme 'socle' d'une future force déployée sous l'égide de 'la coalition des volontaires'.
Cette future force aura pour objectif de 'régénérer les forces terrestres' ukrainiennes, de 'sécuriser le ciel ukrainien' et d''assurer la sécurité des mers', a détaillé Downing Street.
Dans une déclaration commune diffusée à l'issue de la réunion de la coalition des volontaires, ses membres ont affirmé avoir 'réitéré que des forces armées ukrainiennes fortes constituent la principale garantie de la souveraineté et de la sécurité du pays'.
Sanctions?
Ils se sont également accordés sur un 'renforcement des actions contre l'économie de guerre russe'.
'Nous devons réorienter nos efforts vers la préparation de la paix, en forçant Poutine à se rendre à la table des négociations (...). Cette pression coordonnée fera la différence', a notamment déclaré Keir Starmer.
L'émissaire américain Keith Kellogg, le sénateur républicain Lindsay Graham et le sénateur démocrate Richard Blumenthal qui prônent des sanctions drastiques contre la Russie, comptaient parmi les participants à la réunion.
Ils y ont assisté aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky et de la Première ministre italienne Giorgia Meloni depuis Rome, où se tient une conférence pour la reconstruction de l'Ukraine.
'Il est extrêmement important que nous organisions un soutien à court terme (...) et que nous intensifions ce soutien dans certains domaines', a affirmé de son côté Emmanuel Macron.
'Nous avons clairement besoin de quelque chose de nouveau' pour renforcer la 'pression exercée sur la Russie', a-t-il insisté, évoquant des projets américain et européen de nouvelles sanctions.
/ATS