Zurich survole la saison, Lausanne confirme, Genève s'interroge
La saison de National League a livré son verdict jeudi. Les Zurich Lions confirment leur suprématie en conservant leur titre national et en remportant la Ligue des champions. Laurent Perroton dresse le bilan.
La supériorité zurichoise ne fait aucun doute. «Oui, à tous les niveaux», souligne Laurent Perroton. Infrastructure d'élite, budget de 60 millions de francs et un effectif de haute volée expliquent ce succès. Malgré un changement d'entraîneur, Zurich a su préserver une cohésion exemplaire, survolant la saison.
Si l'hégémonie zurichoise pourrait se prolonger, Laurent Perroton invite à surveiller Zoug et Davos, où d'importants investissements dans les centres de formation pourraient bouleverser le championnat dans les prochaines années.
Lausanne en progrès, mais toujours en quête de l'exploit
Malgré une deuxième finale consécutive et une saison régulière historique, Lausanne n'a pas réussi à décrocher le Graal. «Il a manqué un peu de fraîcheur et un effectif plus complet», analyse Laurent Perroton, pointant l'absence de certains cadres et un quatrième bloc insuffisant. Les départs prévus de joueurs clés, comme Bozon, posent également question pour l'avenir du club vaudois.
Fribourg-Gottéron en embuscade
Autre acteur en pleine progression, Fribourg-Gottéron. Vainqueur de la Coupe Spengler et demi-finaliste, le club montre des signes encourageants. «Il faudra compter sur eux», affirme Laurent Perroton, saluant la qualité du staff technique.
Genève-Servette dans l'incertitude
Grand déçu de la saison, Genève-Servette termine à la 12e place, deux ans après son sacre. Les déceptions individuelles, notamment en défense et chez les gardiens, ainsi que l'incertitude autour du staff technique compliquent la reconstruction. «Il faut repartir sur de nouvelles bases», préconise notre consultant, soulignant aussi l'importance du retour prochain de Noah Rod.
Enfin, la question des infrastructures reste centrale pour Genève. Sans nouvelle patinoire, «Genève ne pourra pas rester compétitif à long terme», alerte Laurent Perroton, alors que le sujet faisait encore parler ces dernières semaines.