J-7 avant les Jeux Olympiques de Tokyo

C’est la question qu’on se pose depuis le début de la pandémie: les Jeux Olympiques de Tokyo vont-ils finalement avoir lieu? La réponse est oui.

On se rappelle leur report assez rapide l’an dernier. Mais encore il y a quelques semaines, des voix s’élevaient pour en demander l’annulation, au vu de la situation sanitaire au Japon. Plusieurs mesures ont été prises: dans un premier temps, l’interdiction de spectateurs étrangers; puis, il y a quelques jours seulement, l’interdiction aussi des spectateurs japonais.

Après Berlin 1936 sous le régime nazi, après la prise d’otage de Munich 1972, après les boycotts américain puis soviétique en 1980 et 1984, on va connaitre des olympiades très particulières. Les premières à huis clos. Elles vont forcément rester dans l’histoire. Mais le plus important pour les organisateurs sera de faire oublier le contexte, et de faire parler de sport pendant deux semaines.

Côté sportif, justement, les attentes sont grandes. Sur le plan international, on attend forcément Novak Djokovic en tennis, Simone Biles en gymnastique, ou encore Kevin Durant en basket. On cherche aussi un successeur à Usain Bolt sur 100m. Le Jamaïcain a gagné les trois derniers titres olympiques.

Côté suisse, pas de Roger Federer mais des stars quand même. Dans le désordre: Nino Schurter, Nicola Spirig, Steve Guerdat, Marc Hirschi, Marlen Reusser. Ils seront 115 athlètes au total à défendre les couleurs du pays.

Douze athlètes genevois sont sélectionnés. C'est un record. Il y aura des Genevoises et des Genevois en natation, en plongeon, en athlétisme, en canoë-kayak, en golf, en BMX.

Avec deux très belles chances de médailles genevoises. Le nageur Jérémy Desplanches vice-champion d’Europe et vice-champion du Monde sur 200m quatre nage. Et la BMX freestyleuse Nikita Ducarroz, elle aussi vice-championne du monde.

Et, évidemment, on espère des surprises dans les autres catégories. La cérémonie d’ouverture a donc lieu vendredi prochain, les épreuves commencent samedi.