Genève

Genève poursuit son combat contre le travail au noir

17.09.2021 18h31 Denis Palma

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L’État de Genève lance une nouvelle campagne d’affichage dans les journaux et sur les bus pour lutter contre le travail au noir dans l’économie domestique. Depuis la création des chèques-service en 2004, Genève a fait d’énormes progrès dans ce dossier, ont rappelé les conseillers d’État Thierry Apothéloz et Fabienne Fischer. 

Des files d’attente aux Vernets pour un cabas de nourriture. Cette image en pleine crise sanitaire en 2019 qui montre la précarité dans une ville riche comme Genève a surpris bien au-delà de nos propres frontières. Parmi ces hommes et ces femmes beaucoup de travailleurs précaires non déclarés. 

Une campagne pour sensibiliser les employeurs 

C’est pour lutter contre le travail au noir que l’État de Genève soutient le lancement d’une campagne de sensibilisation des employeurs sous l’angle de la responsabilité. 

Mutation sans précédent du secteur  

Depuis l’utilisation de ces Chèque-service en 2004, Genève ville pionnière en matière de lutte du travail au noir, a vécu une mutation sans précédent de ce secteur. En près de 20 ans, les salaires déclarés dans l’économie domestique sont passés de 5% à 71%. 

Alors que la pandémie et le salaire minimum n’ont pas eu d’impact négatif  sur cette dynamique, Genève entend poursuivre ces efforts, notamment sur le front du travail au noir partiel. 

Tolérance zéro 

L’état rappelle une tolérance zéro à l’égard du travail au noir. Depuis le lancement en 2018, d’une campagne de contrôles, des infractions ont été constatées pour non-déclaration des assurances sociales ou sous-enchère salariales. Des infractions souvent la conséquence d’un manque d’information. 

 La campagne d'affichage insiste de protection des travailleurs et la responsabilité inhérente au statut d’employeurs.