Culture

L’ONU Genève s’intéresse au reggae

22.09.2021 10h46 Philippe Verdier

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Jeudi 23 septembre, une conférence organisée au Musée d’ethnographie de Genève (MEG) donnera un coup de projecteur inédit sur le mouvement musical né dans les années 60 en Jamaïque.

Les Nations Unies entendent ainsi rappeler le 20e anniversaire de la Déclaration de Durban contre le racisme. Différents spécialistes vont dévoiler les liens qui unissent par cette musique la Jamaïque, à l’Afrique et, plus généralement, aux thématiques de l’esclavage. 

Rhéal Leblanc, chef du service de presse de l'ONU à Genève estime que le reggae contribue à façonner et à transmettre la mémoire collective des personnes d’ascendance africaine à travers le monde. Un vecteur artistique pour lutter contre le racisme.

Sortir des clichés

Marc Ismail, enseignant vaudois en histoire et créateur du label indépendant Soul of Anbessa veut contribuer à sortir des idées reçues. Si le reggae peut être associé à une musique de plages, les chansons comportent aussi des textes forts à la portée anti-raciste universelle.

Mieux reconnaître l’oeuvre artistique

L’avocate jamaïquaine, Carol Simpson, veut aussi depuis Genève aider à la reconnaissance des nombreux artistes inconnus, qui dans les sillage de Bob Marley, dont les titres sont joués à travers le monde sans toujours percevoir leurs droits d’auteur.