Genève

À l'école genevoise, des tests au lieu des quarantaines

19.05.2021 15h11 Rédaction

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Dès la semaine prochaine, la fermeture des classes ne sera plus automatique à Genève a appris Léman Bleu. Les élèves testés négativement échapperont au régime de quarantaine, même préventif. Rien ne se fera sans l’accord des parents.

Les autorités sanitaires genevoises s’inquiètent d’une augmentation des cas de COVID-19 chez les enfants. Pour stopper les fermetures de classes et d’écoles, la médecin cantonale Aglaé Tardin affine sa stratégie. Dans une circulaire que Léman Bleu s’est procurée, elle a informé ce matin les directions d’établissements scolaires la mise sur pied d’une équipe mobile chargée de tester dans les écoles dès la semaine prochaine. 

Fin des quarantaines automatiques
Ces professionnels de santé, issus de la Clinique et Permanence d’Onex, interviendront sur demande des autorités sanitaires en cas de flambée épidémique observée dans une classe ou un établissement précis. La nouveauté? La fermeture des classes ne sera plus automatique. Les élèves testés négativement échapperont à la quarantaine, même préventive, et continueront normalement leur scolarité. Chaque semaine, de nouveaux tests seront effectués tant qu’un élève du groupe est malade. Les enseignants auront aussi la possibilité de se faire tester. Tester l'ensemble d'une classe prendra une heure pleine sur temps scolaire, précise la médecin cantonale.

Accords des parents requis
Une telle démarche ne se fera sans consentement. L’accord parental sera requis et vérifié via la signature d’une circulaire distribuée dès aujourd’hui dans les écoles. L’élève dont les parents refuseraient le test, qu’il soit effectué à l’école ou dans un centre de prélèvements, continuera d’observer une quarantaine préventive de 10 jours en cas de foyer épidémique dans une classe. Si la majorité d’une classe ne donne pas son accord, l’équipe mobile ne pourra intervenir. 

Tests moins invasifs
Pour convaincre, les autorités sanitaires insistent sur la méthode de test utilisée, soit les frottis buccaux et les prélèvements salivaires seulement. Une méthode jugée moins invasive que les traditionnels frottis naso-pharyngés. 

Jérémy Seydoux