Genève

Bernard Rappaz: «La répression du cannabis fait du mal»

26.01.2018 17h08 Rédaction

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Le célèbre chanvrier valaisan est de retour. Après de longs démêlés avec la justice qui se sont achevés en 2016, il lance, libre, une marque de cannabis légal, Holy Weed. Dans un grand entretien accordé au Geneva Show, il revient sur le combat de sa vie, la dépénalisation du chanvre, qui l’a ruiné: « J’ai perdu ma ferme et ma fortune. Je suis un paysan sans ferme ». En fervent militant il rappelle q    ue «le chanvre n’a pas de dose létale. Le sucre, le poivre, le sel, le safran, le piment; oui.» Pour lui, «la répression fait beaucoup plus de mal que de bien pour notre société». Il avance une série de chiffres pour prouver ses dires: baisse de la criminalité dans les États ayant libéralisé le chanvre et addictions moindres au cannabis chez les ados de pays plus libéraux. Il prône également un chanvre «cultivé chez nous, en plein air et pas en intérieur, sous goutte à goutte comme dans un hôpital». 

Jérémy Seydoux