Genève

CERN, les agents de sécurité menacés de licenciements

03.05.2018 17h42 Rédaction

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80 employés de la sécurité du CERN sont sous la menace d’un licenciement collectif, a appris Léman Bleu. Leur employeur, l’une des plus importante société suisse du secteur a récemment perdu ce marché chiffré à 5 millions de Francs par an au profit d’une entreprise française: Elle dénonce un appel d’offre tronqué.

Dès le 1er juillet, le CERN aura un nouveau prestataire de sécurité. Il s’agit de Goron Suisse SA, filiale de l’une des plus importante société française de sécurité, installée à Meyrin depuis 2014. Filiale qui selon nos informations emploie à Genève une quarantaine d’agents. Des élus meyrinois s’étonnent de ce choix.

Quatre sociétés ont régatées pour remporter l’appel d’offre lancé par le CERN fin 2016: Securitas, global sécurité, Protectas et Goron.

Fin 2017 suite à un premier appel d’offre annulé, le marché est attribué à Goron. Dans une lettre adressée au CERN que Léman Bleu s’est procurée, l’avocat de Sécuritas dénonce une procédure d’attribution biaisée.

Comment le CERN a-t-il pu attribuer un marché aussi important que sensible à une société qui ne compte qu’une quarantaine d’agents à Genève? Le CERN se défend de tout favoritisme.

Aujourd’hui, une menace de chômage plane sur la tête des agents de sécurité du CERN.

Les agents qui travaillent sur le site du CERN seront-ils réembauchés par la société Goron? Où seront recrutés la soixantaine d’agents nécessaires pour assurer la sécurité du CERN? Goron a refusé de répondre à ces questions. 

 

Denis Palma