Genève

Des chercheurs développent un spray nasal anti-Covid19

20.11.2020 17h28 Rédaction

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Des chercheurs de l’université de Birmingham ont développé un spray nasal. Pas n’importe lequel : il protège du Covid-19. Si cette avancée n’est pas un remède miracle, elle est un atout dans la lutte contre la propagation du virus. 

L’étude préliminaire a été publiée hier par les chercheurs de l’Université de Birmingham. La mise au point d’un spray nasal anti-sars Cov2 est une nouvelle encourageante… que l’on peut aisément s’imaginer utiliser. 

Ce spray fonctionne comme un spray à l’eau de mer : il se pulvérise dans le nez. Le produit va ensuite se tapisser sur les parois nasales, créant une barrière protectrice. Si d’aventure le covid-19 devait s’y trouver aussi, il serait alors incapable de s’accrocher au mucus du nez et serait attrapé par le liquide. 

Il pourra ensuite être évacué normalement, en se mouchant par exemple. Autre effet, le virus capturé dans la couche de spray sera moins à même de se transmettre à une surface ou a un tiers. 

Composants déjà connus et reconnus

Les produits utilisés dans la solution nasale sont tous déjà connus et approuvés par les normes européennes, anglaises et américaines. "On les retrouve fréquemment dans certains médicaments et de la nourriture, par exemple", explique le Dr Richard Moakes, auteur principal de l'étude. Un avantage de taille pour une éventuelle homologation, mais le scientifique le précise, pas d’emballement, ce spray n’est pas un remède miracle. 

"Ce n’est pas destiné à guérir, malheureusement, mais c’est une protection supplémentaire et une façon d’empêcher la propagation du virus" détaille Richard Moakes, "Cela fera partie des choses que l’on peut utiliser conjointement aux gestes barrières. On suggère donc de continuer de se laver les mains et porter le masque. Le spray est une barrière secondaire." 

Les chercheurs espèrent désormais trouver une entreprise qui acceptera de lancer la production de ces spray à plus grande échelle, pour à termes, les rendre disponible à la consommation.  

 

Julie Zaugg