Élèves fragiles, la Société Pédagogique Genevoise s'inquiète
À quelques jours de la rentrée des classes, la Société Pédagogique genevoise s’inquiète du sort des élèves les plus fragiles.
Notamment ceux dans l’enseignement spécialisé. Elle dénonce un manque de moyens et une gestion problématique de l’Office médico-pédagogique. Avec la présidente de la SPG, Francesca Marchesini.
Un message fort
Nous entendions dans l’un de nos reportages, mardi, la conseillère d’Etat Anne Emery-Torracinta, rassurante. Elle estime que la pandémie n’a pas trop affecté l’apprentissage des élèves. La Société Pédagogique Genevoise n’est pas de cet avis. Surtout en ce qui concerne les élèves fragiles et issus de l’enseignement spécialisés. Selon elle, ils manquent cruellement de moyens. Leurs Demandes de soutien auprès de l’OMP ont plus que doublé : de 400 avant la pandémie à 900 aujourd’hui. «Cette pandémie pour nous, justifierait encore des moyens supplémentaires». Les communes doivent construire davantage d’écoles primaires, et la société a du mal à convaincre ces instances d’agrandir ces établissements.