Fabienne Fischer: «Je suis la conseillère d’État de toutes les entreprises»
100 jours après sa prise de fonction, la conseillère d’État fait un point sur les avancées de son département.
Arrivée au Conseil d’État genevois en pleine 3e vague, Fabienne Fischer s’est depuis faite discrète. En charge de l’économie et de l’emploi, Fabienne Fischer dit être «la conseillère d’État de toutes les entreprises.» Sa vision? «Conduire à la durabilité des milieux économiques. J’ai une conception assez large de l’innovation et cela passe par la low-tech, l’innovation sociale. Il faut penser à la durabilité car c’est une condition de survie de l'économie», précise la conseillère d’État.
Sur sa volonté de faire passer les RHT à 100%, elle répond avoir déposé un projet de loi au Grand Conseil. «Ce projet de loi prévoit que l’on rémunère à 100% les personnes qui touchent moins que le salaire minimum», indique-t-elle. Selon elle la mesure a été chiffrée, pour une période entre septembre et novembre, à 12 millions de francs. Concernant la vaccination, Fabienne Fischer incite les personnes à passer le cap, mais se dit «attachée à la liberté vaccinale». «Vous savez, on obtient toujours de meilleurs résultats par la persuasion que par la contrainte», explique-t-elle.
Une assurance genevoise pour les grandes manifestations en projet
Interrogée sur les parapluies de protection des grandes manifestations, la conseillère annonce avoir soumis au Conseil d’État « un projet de loi qui permettrait de concrétiser ce parapluie de protection au niveau genevois».
Non au retrait de la taxe professionnelle communale
Si les milieux économiques souhaitent le retrait de taxe professionnelle communale, considérant cette dernière comme injuste, Fabienne Fischer ne va pas dans ce sens. «J’ai toujours dit nous ne devrions ni augmenter ni diminuer les recettes fiscales en pleine période Covid,» appuie la conseillère d’État.
Enfin, si ses positions sur l'avenir de l’aéroport de Genève inquiètent, Fabienne Fischer veut rassurer: «Je ne suis pas en charge de l’aéroport. En revanche, je dois le faire sous l’angle de question d’emploi et je me suis investi dans le dialogue social qu’il y a eu», conclut-elle.