«Je n’ai à avoir honte de rien, j’estime avoir fait mon travail»
Une enseignante démissionnaire soutenue par les syndicats, dénonce la pression des parents et le manque de soutien du DIP envers les professeurs.
Marion Avvenenti avait commencé par publier sur ses réseaux sociaux un texte féministe virulent après avoir subi une agression. Puis s’en est mêlé un parent d’élève et toute une procédure qui ont finalement poussé l’enseignante à démissionner. Récemment blanchie, l’attitude de sa hiérarchie lui donne l’impression d’être désormais plutôt «surveillée». L’ex-fonctionnaire affirme: «je n’ai à avoir honte de rien, j’estime avoir fait mon travail»
Le soutien des syndicats à défaut de celui du DIP
Francesca Marchesini, du syndicat Société Pédagogique Genevoise réagit également en parlant d’un problème généralisé. Selon elle, il n’est pas rare de retrouver des cas similaires comprenant des «formes de sexisme institutionnalisées».
À la question de savoir si les parents font la loi, sa réponse est claire: «certaines situations, parce qu’elles ne sont pas correctement encadrées, prennent des proportions graves, voire dramatiques.»