Genève

L'Université se dote d'un laboratoire P-3

22.10.2021 17h14 Rédaction

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L’université de Genève se dote d’un laboratoire d’un niveau de dangerosité classé P3. Le plus élevé est P4 : ces laboratoires travaillent sur ces virus très dangereux telle que Ebola. l’Alma mater cherche ainsi à augmenter ses capacités à mener des recherches sur les virus tel que le Covid. Comment est sécurisé un laboratoire de ce type et quel sera son utilisation ? Explications. 

La sécurité d’un laboratoire P3 commence dès l’entrée par des accès strictement personnalisés.  Dans ce sas, les chercheurs s’équipent de la tête au pied. 

A l’intérieur du laboratoire de 70 mètres carré, deux parties bien distinctes : Dans la zone A, préexistante, deux postes de travail destinés à étudier les virus transmissibles par le sang, tel que le VIH ou l’hépatite B et C. 

Dans la zone B, soit l’extension du Laboratoire deux nouvelles places de travail destinées à l’étude de virus transmissible par voies aériennes, tel que le Coronavirus. Ces isolateurs dotés de gants intégrés évitent tout contact avec les virus manipulés. Sous pression constante, l’air est aussi totalement filtré. Les risques liés à un éventuel accident sont limités. 

Les Déchets sont aussi systématiquement détruits à haute température avant de sortir du Laboratoire. Un haut niveau de sécurité dans un laboratoire classé P3 passe aussi par la formation : 10 chercheurs sont actuellement formés. Après une partie théorique, ils se sont attaqués à la pratique.

Plusieurs travaux sur le Covid vont être menés ici. Ils pourraient faire avancer la recherche de nouveaux médicaments contre le Coronavirus.

L’infrastructure a couté près d’un million de Francs, financé en grande partie par l’Université de Genève. Les premières expériences débuteront le mois prochain. En Suisse, une trentaine d’institutions possèdent déjà ce même type de laboratoires classé P3.