Genève

La réalité virtuelle pour la pose de prothèse

25.06.2021 16h29 Rédaction

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La réalité augmentée et ’intelligence artificielle pour la pose d’une prothèse du genou. C’est une première qui a été réalisée ce matin à la clinique des Grangettes. Les techniques sont de moins en moins invasives au bénéfice du patient.

Un million de prothèses de genou sont posées chaque année dans le monde. 17’000 en Suisse en 2018. Une opération lourde qui nécessite une longue rééducation. Le groupe de clinique privée Hirslanden a réalisé une première ce matin. La pose d’une prothèse de genou sur une patiente de 80 ans à l’aide de la réalité virtuelle. Comme le GPS d’une voiture, des mini caméras et un radar assurent une opération au millimètre.

Les surfaces articulaires abîmées sont découpées avec une scie à os. La navigation assistée par ordinateur permet de faire des coupes dirigées et contrôlées, pour améliorer la précision. On utilise ensuite une prothèse dite ''d'essai'' pour vérifier la stabilité de l'articulation, avant de mettre en place l'articulation artificielle définitive.

Confort, sécurité, et surtout une opération planifiée en amont par l’ordinateur. Le chirurgien sait ensuite exactement ce qu’il doit faire. L’intelligence artificielle matérialisée sur un écran ou grâce à des lunettes comme un pilote de chasse pour ne pas à avoir à quitter des yeux le champ opératoire.

La réalité virtuelle et la robotique. Si le chirurgien reste essentiel, de plus en plus d’outils facilite son travail. Les cliniques Hirslanden et les HUG sont les seuls à Genève à utiliser l’assistance robotique.

Le genou, mais aussi les prothèses de l’épaule et de la hanche utilisent les mêmes technologies. Au niveau mondial, le marché de la prothèse orthopédique se compte en milliards de dollars. Une croissance exponentielle dopée par le vieillissement de la population.

G.Miélot