Le match FC Tordoya / US Genève-Poste FC 2 tourne à la bagarre

Suite à une faute d’anti-jeu, des joueurs des deux équipes se sont battus lors de la rencontre, dimanche 26 septembre. La police est intervenue.

Un passement de jambes, et les esprits s'échauffent. C’est ce qui s'est passé dimanche 26 septembre, lors d’un match de 5e ligue entre le FC Tordoya et L'US Genève-Poste 2, joué aux Évaux. D’après l'Association cantonale genevoise de football (ACGF), la rencontre a été interrompue à la 65e minute suite à une bagarre entre plusieurs joueurs.

Tout serait parti d’un acte d’anti-jeu, sifflé par l’arbitre, précise le président de l’ACGF, Pascal Chobaz. La deuxième mi-temps a commencé depuis 20 minutes, le FC Tordoya mène 2 à 0. Le ton monte, les insultes fusent, la dispute éclate entre plusieurs joueurs. Le match est interrompu. Deux patrouilles de police sont intervenues et les identités de protagonistes ont été relevées. D’après Alexandre Brahier, porte-parole de la police cantonale, la dispute se serait résumée à «quelques gifles échangées». 

L'arbitre a été mis hors de cause

Aucun joueur n’a été blessé, assure la police. De son côté, Pascal Chobaz ajoute qu’«aucun autre match de championnat aux Evaux n’a été impacté par cet arrêt». L’arbitre du match, selon l’ACGF, est hors de cause. Ce dernier a rédigé un rapport. Les deux clubs ont désormais jusqu’au lundi 4 octobre pour faire part à l’ACGF de leur point de vue sur le déroulement des faits. «Un éclaircissement doit être fait», explique Pascal Chobaz. La responsabilité des équipes reste à déterminer.

Du côté de l'US Genève-Poste FC, le comité exprime sa «profonde déception vis-à-vis des événements, à tel point regrettables, qui ont causé l’arrêt justifié du match. [Le club est] attristé de voir que de telles situations continuent de se produire sur les terrains amateurs.» Contacté, les dirigeants du FC Tordoya n’ont pas donné suite à nos sollicitations. Dans tous les cas, le match ne sera pas rejoué.

Le verdict devrait être donné en milieu de semaine prochaine. 

Martin Esposito / Vincent Ulrich