Les agriculteurs genevois prennent le carbone par la racine
Faire pousser des plantes pour ne plus labourer les terres agricoles. Le test est mené depuis une dizaine d’années à Genève. Le but : rendre la terre plus fertile et réduire les émissions de Co2 dans l’atmosphère. Les premiers résultats ont été présentés à la presse ce matin par AgriGenève. Lea Job
Depuis quinze ans, Christophe Bosson ne laboure plus ses champs. À la place, il pratique une agriculture dite de conservation. Le principe: couvrir les sols de végétaux, comme ici, à Aïre-la-Ville.
Pour semer ses céréales, il se sert d’une machine et écrase les plantes sans les retirer. En séchant sur place, elles nourrissent la terre et travaillent à la place du labour.
Car une terre riche en matière vivante absorbe du carbone plutôt que d’en rejeter. A terme, cette solution pourrait donc réduire les émissions de gaz à effet de serre. Aujourd’hui, AgriGenève a présenté les résultats après 10 ans de test.
Lea Job