Les collégiens font leur rentrée masqués
Ce matin au collège Sismondi, l’association des élèves est à pied d’œuvre. «D'habitude nous faisons du bizutage avec les premières années pour les intégrer, mais là c'est impossible avec le Covid, alors nous décorons un peu le collège» explique la présidente.
À l'intérieur, le personnel veille au respect du port du masque. Chez les élèves, les avis sont partagés sur cette obligation: «Si l'on porte tous le masque c'est bien cela évite la propagation». Des dires vite rattrapés par la réalité de certains autres: «Quand on se voit en dehors de l'école, on se fait des calins sans masque. Et là au collège on le met parce qu'on est obligés».
Challenge
En classe Anne-Laure Sommer, enseignante d'histoire, est heureuse de retrouver ses élèves: «Avec les visioconférences, les échanges directs me manquaient ainsi que le contact visuel qui me permet de voir si certains élèves sont perdus»
Le directeur du collège, Stéphane Trillat, assure que «c'était un challenge de mettre en place ces mesures mais un challenge réussi. Dans le cas où l'épidémie repartirait, des mesures plus strictes seraient prises. Nous sommes prêts pour tous les scénarios, avec une application du jour au lendemain.» Après un accueil en demies-classes ce jour, les classes seront entières dès demain. Et masquées bien sûr.
Une conséquence préoccupe d’autant plus les élèves, le fameux visage d’études