Les incohérences du nouveau semi confinement agacent les commerçants

On pourra continuer à dévaler les pentes mais il faudra arriver sur place déjà bien équipé: l'achat et la location de skis ne seront plus possible dès lundi. Voici l'une des incohérence que dénonce certains commercants. Aujourd'hui, entre incompréhension et résignation, les boutiques de produits dit non essentiels ont vu défiler des dizaines de clients un peu déboussolés. 

Dans cette boutique de matériel de sport, on ne s’est  pas arrêté une  seule seconde aujourd’hui. « C’est le rush » nous glisse Diego un vendeur d’Univers Sports. 

Depuis 9h00 ce matin, les clients se pressent pour louer, acheter ou faire réparer du matériel ou des affaires de ski. Dans quelques jours, il sera trop tard.  

Le patron garde le sourire pour servir les derniers clients avant la fermeture  prévue samedi soir.  Mais la colère couve derrière la bonne humeur. Car en plus de re fermer en pleine saison, on ne comprend pas la cohérence de cette décision alors que les stations de ski sont toujours ouvertes.  « Les gens ont besoins d’avoir un système de location. (…) S’ils ne peuvent pas louer et bien ils iront en France voisine. (…) On nous met encore des bâtons dans les roues et je trouve qu’on en a eu pas mal depuis une année. »

Dans cette librairie, l’ambiance est nettement plus tranquille mais le même sentiment d’incompréhension règne. En novembre, le magasin avait pu rester ouvert sur décision cantonale. En janvier le livre n’est pas sur la liste des produits essentiels de la Confédération. 

La librairie continuera à fonctionner  à travers un service de commande, le fameux click and collect. Pour les magasins de sports, l’ordonnance prévoit la possibilité de laisser fonctionner les ateliers de réparation mais pas la location.

Delphine Palma